l'Ascension
VII.
Les Mystères de l'Ascension
1. L'Ascension en tant qu'indication
de la participation du Christ
à l'existence de l'âme humaine après la mort
"Je suis le chemin, la vérité
et la vie" - ces paroles du Christ
Jésus rendent de façon étonnamment précise l'essence de Ses
entretiens de quarante jours.
Dans le sens de tout ce qui a
été dit plus haut, on peut les Comprendre de la façon suivante :
le Christ y indique que Lui-même,
grâce au Mystère du Gol-
gotha, devient le chemin menant vers la cognition de la vérité
concernant la mort, qui
dans son aspect présent n'est rien
d'autre que l'image du Père, Porteur et Donneur des forces
macrocosmiques
de vie. Pénétrer dans Son Royaume, dans le
Royaume de la Vie universelle supérieure, n'est possible pour
l'homme
qu'à travers l'imprégnation de soi-même par l'impulsion
du Christ, ou, ce qui revient au même, à travers la prise du
chemin
menant vers le vécu du "In Christo morimur", vers
le vécu de la vérité du fait suivant, que dans le Christ,
la
mort elle-même devient vie. - Et cet enseignement, donné
par le Christ à Ses disciples au cours des quarante
jours après
Sa Résurrection d'entre les morts, Il l'acheva par ceci, qu'il
le leur manifesta devant leur propre regard sous l'aspect
de
la vivante imagination dans la scène de l'Ascension. Car dans
l'Ascension, le Christ, directement devant le regard spirituel
des
apôtres, a élevé le microcosme, la forme humaine spiritua-
lisée (les corps physique et éthérique), dans le
Macrocosme,
montrant par cela leur lien réciproque et leur concordance,
qui furent déjà depuis longtemps perdus
dans l'humanité de
par le règne, qui s'y établit, de l'image mensongère de la mort.
Au sens scientifique spirituel, cela signifie que
tous les élé-
ments composant l'être humain sur Terre, ont trouvé le chemin
et ont pu à nouveau s'unir à
leurs images primordiales dans
le monde macrocosmique, dont ils étaient issus autrefois. Dans
le chemin contemporain d'initiation,
à un tel vécu correspond
le cinquième degré, que Rudolf Steiner décrit dans son livre
"La science occulte
en esquisse" dans les termes suivants :
227 ,
"L'homme est issu dans sa configuration à partir de l'intégralite
du monde qui lui est le plus proche ; et tout détail qui se trouve
en
lui, correspond à t_in processus, à un être du monde extérieur.
Le disciple spirituel parvient, au degré correspondant du dévelop-
pement, à reconnaître
ce rapport de son propre être au grand
monde."(1)
Prenons, en tant qu'exemple, le corps éthérique de l'homme,
qui,
d'après les paroles de Rudolf Steiner, a constamment la
tendance intérieure de tendre vers son modèle primordial cos-
mique, vers le Soleil.(2) Toutefois, s'il suivait cette tendance
fondamentale qui est la sienne, alors, en entrant dans la sphère
solaire, il se dissoudrait
dans l'éther universel. Aucune vie
individuelle ne •serait alors possible pour lui, et il ne pourrait
jamais devenir corps éthérique
de l'homme. De l'autre côté,
en étant totalement arraché à toute source céleste, aux forces
de la sphère
solaire, il ne pourrait pas non plus servir de façon
correcte l'homme, car, privé du lien avec son modèle primordial
macrocosmique, il se
dessécherait. Dans les deux cas la vie
de l'homme sur Terre se révélerait impossible, et toute l'évolu-
tion terrestre devrait être
interrompue.
Des deux dangers en question, le Christ sauve le corps éthé-
rique à travers le Mystère du Golgotha et l'Ascension
qui s'en-
suivit. D'un côté, Il permet au corps éthérique de l'homme
de suivre son aspiration à s'unir
à sa source céleste, et de
l'autre, Lui-même s'unit à cette a.spiration.(2) Grâce à cela,
le corps éthérique
de l'homme, même s'élevant dans le Macro-
cosme, ne perd pas le caractère individuel qui lui est inhérent.,
et qui seul le rend
corps éthérique de l'homme. Ce processus,
on peut se le représenter dans l'ordre inverse. On peut dire
grâce à l'union du
Christ avec le corps éthérique de l'homme,
aspirant vers le Soleil, il acquiert la possibilité, déjà dans les
limites de la Terre,
c'est-à-dire en conservant pleinement Son
caractère individuel, humain, de s'unir à son modèle primordial,
au Soleil. Car le Christ,
après le Mystère du Golgotha, repré-
sente dans la sphère de la Terre tout le plérome des forces
solaires„
qu'Il communique à partir de cette époque au corps
éthérique de tout homme. De cette façon,
dans le résultat
de cette union parfaitement nouvelle du Macro- et du micro-
cosme, le Christ sauve non seulement
le corps physique de
l'homme - ce à quoi nous renvoie avant tout le Mystère du
Golgotha -, mais également
le corps éthérique. Et c'est de
cela dont nous parle justement la fête de l'Ascension.
228
Dans la conférence
du 7 mai 1923 à Dornach, consacrée
au dévoilement du sens ésotérique de l'Ascension et de la Pente-
côte en
tant que fêtes prolongeant directement l'impulsion
du Mystère du Golgotha, Rudolf Steiner, en particulier, dit
ce
qui suit "Ainsi nous pouvons dire : Nous laissons l'image
de l'Ascension se mettre devant nos âmes. Les disciples, devenus
clairvoyants, voient
la tendance des corps éthériques des hommes
de s'élever en direction du Soleil. Le Christ s'unit à cette
aspiration, il
la soutient. C'est cela la puissante image : le
sauvetage du physique-éthérique de l'homme par le Christ dans
l'image de l'Ascension."(3)
Ainsi dans l'Ascension du Christ
se dresse devant nous en premier lieu rien d'autre que l'union
des corps physique et éthérique
de l'homme (c'est-à-dire de
la forme humaine) avec leurs modèles primordiaux macrocos-
miques.
Néanmoins
la fête elle-même de l'Ascension n'est pas épuisée
par cela. Car elle ne nous rend pas seulement attentifs à l'intro-
duction dans l'existence
de la Terre des forces de toute la
sphère solaire, des forces du Royaume macrocosmique du Fils,
mais également
à Son introduction dans cette existence des
forces provenant de la sphère-même du Père. C'est pourquoi
dans
l'Evangile selon Marc, nous lisons : "Et lorsque Jésus,
le Seigneur, leur a ainsi parlé, il a crû vers les sphères
du
ciel, où il trône à la droite du Père universel, en tant que
le réalisateur de Ses actes."(4) En vue de
la compréhension
de ces paroles évangéliques, il est nécessaire de se rappeler
qu'en tant que résultat de la
communication de quarante jours
faite aux apôtres par le Christ ressuscité, s'éveille en eux
progressivement, grâce à
Ses enseignements et avant tout grâce
à Sa participation directe, l'aptitude de la clairvoyance imagina-
tive. Dans cet état de conscience particulier, les apôtres
contem-
plent au cours des quarante jours le Christ ressuscité, et sai-
sissent Ses enseignements. Mais ce n'est pas tout.
Comme
nous l'avons déjà vu, un contenu tout particulier des entretiens
du Ressuscité fut le dévoilement des mystères
du nouveau
rapport entre le Macro- et le microcosme. C'est pourquoi tout
l'enseignement, le Christ l'accomplit par ce qui
amène les
apôtres vers la perception de ces forces qui d'une façon générale
sont aptes à susciter en l'homme
la cognition imaginative.
Ce qui fait que l'on peut dire ces quarante jours que les apô-
tres ont pu passer avec le Christ ressuscité,
furent pour eux
le chemin menant vers les sources primordiales mêmes de l'imagi-
229
nation, vers les sources primordiales de toute véritable vue
suprasensible, vers cette sphère supérieure
du Macrocosme,
que Rudolf Steiner, dans ses conférences, appelle "le monde
des images primordiales de toutes
choses".(5) Ce mystère de
la provenance de leur aptitude-même de la cognition imaginative
à partir du monde des
modèles primordiaux, à partir de ce
monde d'où, d'après les paroles de Rudolf Steiner, les Hiérar-
chies "elles-mêmes
puisent leurs forces"(6) et où le Christ
"trône à la droite du Père universel", ce mystère, le Christ
le leur a
dévoilé dans la scène de son Ascension.
Tournons-nous à cet endroit de nouveau vers les paroles
de Rudolf Steiner,
dans lesquelles il décrit les liens réciproques
que nous avons indiqués : "...à l'instant où nous pouvons indiquer
qu'il existe dans le monde une
conscience clairvoyante, nous
devons dire : Donc il doit y avoir également un monde duquel
coulent les forces pour l'organe de clairvoyance
et ce monde,
on l'appelle dans la Science spirituelle le monde des images
primordiales. Ce qui peut surgir devant nos yeux en tant qu'ima-
gination, est... un reflet du monde des images primordiales.
De sorte que nous montons dans le Macrocosme de degré
en
degré à travers le monde élémentaire, à travers le monde spiri-
tuel, à travers le monde de la raison et à
travers le monde
des images primordiales."(7) Et dans une autre conférence du
même cycle il poursuit : "...tout
comme à partir du monde
élémentaire se forment les yeux [et tous les autres organes
des sens de l'homme], à
partir du monde spirituel [le Devachan
inférieur], le système nerveux, et à partir du monde de la raison
[le Dévachan supérieur], le
cerveau de l'homme, ainsi se forme
à partir du monde des images primordiales ce que nous appelons
alors les organes supérieurs
des sens, ces organes des sens
qui nous rendent peu à peu aptes à jeter un regard dans le
monde spirituel..."(8)
Ainsi dans l'ensemble, nous avons maintenant le tableau
suivant : au cours de quarante jours, les apôtres
ont perçu,
à l'aide de l'aptitude de la cognition imaginative s'étant éveillée
en eux, le Christ ressuscité et Ses enseignements sur les "royau-
mes célestes", c'est-à-dire sur les mondes spirituels. Et ce
processus s'est poursuivi tant que dans leur pénétration
dans
les mystères du nouveau rapport entre le Macro- et le micro-
cosme, les apôtres ne furent dans leur progression suffisamment
loin pour saisir le mystère de la provenance de leurs propres
aptitudes de la vue imaginative. C'est maintenant seulement
230
qu'ils purent comprendre que cette clairvoyance dont ils jouis-
saient, et qui dans ses sources originelles fut de tout
temps
la conséquence de l'action dans l'homme des forces provenant
du monde des images primordiales, fut éveillée
en eux par
le Christ Lui-même. Car le Christ précisément fut Celui Qui
sur la Terre-même les a gratifiés
de toute la plénitude des
forces macrocosmiques du monde des images originelles, susci-
tant en eux la clairvoyance imaginative.
Et un tel vécu du
Christ, en tant que nouvelle Source de la clairvoyance imagina-
tive, c'est-à-dire en tant qu'Apporteur de forces
à partir du
monde des images primordiales, s'est exprimé ensuite en ceci,
que les apôtres ont perçu ce lien dans
l'image de l'Ascension
du Christ Lui-même dans le monde des images primordiales,
dans le Royaume divin du Père.
De cette façon, dans cet événement fut manifesté aux dis-
ciples le degré supérieur de la cognition du rapport
entre le
Macro- et le microcosme : la provenance des aptitudes de
la cognition imaginative, apparaissant dans
l'homme en tant
que microcosme, à partir de leur source macrocosmique, à
partir du monde des images
primordiales. Grâce à cela, devant
la conscience des apôtres fut enlevé le dernier voile dissimulant
la véridique image de la mort, qui,
après le Mystère du Gol-
gotha, revêt les traits du Père céleste. Dans la scène elle-même
de l'Ascension, cela s'est exprimé
en ceci, qu'elle a manifesté
le contenu intérieur de la mort, en tant que le dévoilement
de la conscience supérieure,
imaginative de l'homme, conscience
ayant ses sources dans le Royaume du Père divin, portant en
Soi les images primordiales
de toutes les choses et de tous
les êtres du monde*. C'est pourquoi le fait profondément fondé
dans le nouvel ordre
universel survenu en tant que résultat
du Mystère du Golgotha, et celui auquel nous rend attentifs
l'investigation spirituelle
contemporaine, en parlant de ce qu'à
partir de cette époque, l'un des premiers vécus de tout homme
*De l'exposé ultérieur
il deviendra clair que d'après le Cin-
quième Evangile, pour le Christ Lui-même, l'Ascension fut
un
événement comparable seulement à la mort dans la vie
humaine. C'est pourquoi les paroles de l'Evangile
selon Marc
citées plus haut (cf. p. 229), nous renvoient également au fait
qu'à cet instant, le Christ a manifesté aux disciples
de façon
visible la mort, en tant que processus d'union avec le monde
du Père.
231
après la mort est la contemplation de l'Ascension du Christ,
lui découvrant de façon définitive la véridique
image de la
mort liant en un tout indissoluble le monde spirituel le plus
proche appartenant à la Terre, avec la plus
haute sphère du
Père, avec le monde des images primordiales lui-même.(9)
De ce vécu après
la mort de chaque homme, lié également
à la dissolution progressive de son corps éthérique dans la sphère
du Soleil,
Rudolf Steiner en parle dans les termes suivants
"Et maintenant nous pouvons encore adjoindre quelque chose
à la
caractéristique de l'Ascension. De telles contemplations
spirituelles, comme l'avaient les disciples le jour de l'Ascension,
se rapportent en fait toujours
à quelque chose que l'homme
vit déjà dans l'un ou l'autre état de conscience. Seulement
nous savons :
Après la mort, l'homme vit le départ de son
corps éthérique. Il dépose avec la mort son corps
physique.
Quelques jours durant il garde son corps éthérique, puis le
corps éthérique se dissout il s'unit
véritablement au Soleil.
Cette dissolution après la mort est l'union avec le solaire,
qui traverse de son rayonnement l'espace
dans lequel la Terre
aussi se trouve. Dans ce corps éthérique s'éloignant de l'homme,
l'homme contemple depuis le Mystère
du Golgotha le Christ
également, qui est devenu son sauveur dans la prochaine exis-
tence terrestre ; de sorte qu'en fait depuis
le Mystère du Gol-
gotha, chaque homme qui meurt a devant son âme cette image
de l'Ascension, que les disciples virent
par leur état d'âme
particulier le jour en question."(10)
Et à la fin, pour conclure, il est nécessaire de faire remarquer
encore un aspect
de l'Ascension, touchant directement la sphère
lunaire ou la sphère de l'Esprit Saint, où son imagination est
vécue par l'âme
du défunt tout de suite après la mort. De
cet aspect Rudolf Steiner parle de façon particulièrement détail-
lée
dans la conférence du 15 septembre 1922, à Dornach
"Celui qui aujourd'hui parle à partir de là science initiatique,
doit... encore dire ce qui suit Oui, c'est l'impulsion du Christ,
qui continue à agir par-delà la mort, sous l'influence de laquelle
l'homme se libère
de la sphère de la Lune, pénètre dans la
sphère des Etoiles-Soleil, et peut travailler là à partir des
impulsions que lui donnent les êtres du monde des étoiles,
à l'élaboration de l'organisme physique de
sa prochaine vie
terrestre. Mais il se libère de la sphère de la Lune par les
forces qu'il a emmagasinées dans
son Moi par le penchant a
l'Etre du Christ et au Mystère du Golgotha."(11) Et un peu
232
plus tôt
dans la même conférence, Rudolf Steiner parle de
ce processus de la façon suivante : "Et tout comme votre vie
extérieure chemine sous l'influence de la lumière solaire phy-
sique et de la chaleur solaire physique, de même après la mort,
votre
entité fait alors appel au haut être solaire, [qui] vous
libère de votre noyau du destin et vous accueille dans la sphère
des étoiles, de
sorte que vous pouvez, avec l'aide de votre
conducteur solaire, y élaborer la partie d'esprit de votre futur
organisme physique."(12) Pour
nous, dans le processus décrit
dans le présent examen, est particulièrement essentiel le fait
que c'est précisément la
Force du Christ, qui "...continue à
agir après la mort et qui arrache l'âme au noyau essentiel
du destin et à la
sphère de la Lune...",(13) de sorte que "...par
la conduite du haut être solaire, l'âme de l'homme devient
épurée lors du passage
du monde d'âme vers le pays de l'esprit",
(14) ou, ce qui revient au même, de la sphère de la Lune vers
la sphère du Soleil.(15)
Qu'est-ce qui est sous-entendu ici sous "épurée", "libère",
"noyau du destin", termes employés ci-dessus ? - Ce "noyau
du destin" ou "l'être du destin", qui est également en soi toute
la "valeur morale" de l'homme, ce noyau, étant le porteur
de son karma non encore vécu,(16) doit être délaisse après
la mort par l'âme dans la sphère lunaire,
avec ceci, afin que
ses influences n'agissent pas de façon assourdissante sur l'âme
au moment de son séjour dans les régions solaire
et stellaire,
car un tel assourdissement ou assombrissement de la conscience
dans les sphères supérieures de l'existence cosmique mènerait
vers une impossibilité d'une édification correcte du corps phy-
sique pour la future vie terrestre. Plus tard, déjà après le séjour
dans la
sphère solaire et dans les mondes stellaires, l'âme,
en pénétrant pour la seconde fois dans la région de la Lune,
doit
à nouveau s'y unir avec "l'être karmique" qu'elle a délaissé,
afin de continuer à travailler sur sa rectification au cours
de la plus
proche vie terrestre. Et puisque la libération, qui
a été décrite plus haut, de cet "être karmique" se déroule
après la mort dans la sphère lunaire grâce à l'union du Moi
humain, encore sur Terre, avec l'impulsion du Christ,
nous
devons dire : en libérant l'âme du défunt, pour le temps de
la vie solaire et stellaire, de l'influence de la sphère
de la
Lune et du karma négatif de l'homme, karma qui y séjourne,
le Christ dans un certain sens prend ce karma
sur Soi pour
toute la période de l'existence de l'homme après la mort, per-
233
mettant à l'âme, sous Sa conduite, de trouver le chemin vers
une véridique Ascension, menant à partir de
la sphère lunaire
vers la solaire, et à partir de là toujours plus haut et plus
haut jusqu'au monde des étoiles fixes.
De cette façon dans la scène de l'Ascension, nous avons
l'indication de l'action universelle de l'Etre du Christ après
le
Mystère du Golgotha sur la sphère de l'existence de l'âme
humaine après la mort. En outre, Son influence saisit
toutes
les trois régions fondamentales du Macrocosme, que traverse
l'âme entre deux incarnations : la région de la Lune, la
région
du Soleil et la région des étoiles fixes, qui sont dans notre
monde le reflet des sphères supra-hiérarchiques
de l'Esprit,
du Fils et du Père. En outre, dans la première région, le Christ
manifeste à l'âme le salut du corps éthérique
de l'homme,
et l'aide à se séparer provisoirement des conséquences de son
mauvais karma, et la libère également
des forces de la Lune
la liant à la Terre. Dans la deuxième région le Christ permet
à l'âme de pénétrer
de façon correcte dans le Royaume solaire
pour y métamorphoser toutes les expériences de l'incarnation
précédente
en ses aptitudes dans la vie terrestre suivante.
Et, à la fin, dans la troisième région, dans la région des étoiles
fixes, dans
le Royaume du Père Lui-même, le Christ dirige
l'âme dans son travail de formation, à partir des
forces de
la Sagesse divine (Sophia), de "l'homme universel", le modèle
primordial cosmique de son futur corps physique. - Ainsi l'action
du
Christ s'étend à toutes les régions de l'existence de l'âme
après la mort, c'est-à-dire à toutes ces régions du
Macrocosme,
desquelles le Christ a apporté sur la Terre les forces à travers
le Mystère du Golgotha, et qu'Il a liées, grâce à Son
Ascension,
directement à l'existence de chaque âme humaine. C'est précisé-
ment pour cette raison, lorsque les apôtres, ayant été
préparés
à cela par les enseignements de quarante jours du Ressuscité,
et ayant également vécu l'Ascension
qui s'ensuivit, que pour
eux, cela fut non seulement la preuve de toute la signification
incommensurable du Christ pour l'existence de
l'âme après
la mort, mais en même temps cela fut cet événement grâce
auquel ils ont pu atteindre
la cognition, pleine et universelle
à l'extrême, du nouveau rapport entre le micro- et le Macro-
cosme.
Derniers commentaires
Bonjour,
je découvre votre site d'une richesse incroyable.
Je ne sais pas qui est derrière toutes ces informations et suis intéressée à savoir.
Je vous remercie d'avance pour v
Cordialement,
M.Jaccard
très riche... découverte des deux réalités jusque à l'intérieur de la Terre... je le relierai dans quelques jours...
je découvre
la science spirituelle ne donne pas du "petit lait" elle permet d'avancer sur un chemin spirituel, en "autonomie", "individuellement", ce qui nécessite beaucoup de travail personnel...